Fourchette enroulée d’un mètre ruban jaune, symbolisant le lien entre alimentation et indice de masse corporelle (IMC) ou indice de répartition corporelle (IRC).
VIE QUOTIDIENNE

L’Indice de Rondeur Corporelle (IRC) est bien meilleur que l’IMC

Qui n’a pas déjà calculé son IMC ? Avec toutes les publicités sur les régimes, difficile d’y échapper ! Suis-je  « dans la norme » ? Mais soyons honnêtes : aujourd’hui, les standards esthétiques ont largement dépassé ces fameux chiffres médicaux. Une jeune femme avec un IMC « normal » veut souvent peser 10 kg de moins, afin de coller aux tendances actuelles.

Mais au-delà des questions d’apparence, l’IMC est en fait un indicateur de santé. De plus en plus critiqué, il est accusé d’être trop simpliste. Et c’est là qu’un nouvel indice fait parler de lui : l’IRC, l’Indice de Rondeur Corporelle. Plus précis, plus réaliste, il pourrait bientôt détrôner l’IMC.

L’IMC : Un indicateur de santé, pas d’apparence

D’abord, soyons clairs : ni l’IMC ni l’IRC ne sont des outils pour juger un corps « beau » ou « moche ». Ce sont des indicateurs médicaux, utilisés pour évaluer les risques pour la santé. En effet, l’excès de graisse, surtout au niveau du ventre, augmente les risques de maladies graves :

  • Diabète de type 2 : L’obésité est l’un des principaux facteurs de résistance à l’insuline.
  • Maladies cardiovasculaires : Plus ton tour de taille est élevé, plus le risque d’hypertension, d’infarctus ou d’AVC grimpe.
  • Cancers : Certains cancers (sein, côlon, pancréas) sont liés à l’excès de poids.
  • Problèmes articulaires : Plus de poids = plus de pression sur les genoux et les hanches, donc plus de risques d’arthrose.

D’ailleurs, une étude publiée dans The Lancet en 2023 (source) a montré que chaque augmentation de 5 unités d’IMC au-dessus de 25 augmente de 30 % le risque de mortalité cardiovasculaire. 

Les limites de l’IMC

L’IMC, c’est simple : poids (kg) / taille² (m²). Rapide, facile, il n’est pas toujours pertinent. Voici pourquoi :

  • Il ne distingue pas muscle et graisse : Un rugbyman hyper musclé peut être classé « en surpoids » alors qu’il est en excellente forme.
  • Il ne tient pas compte de la répartition des graisses : Et pourtant, une graisse localisée sur le ventre est bien plus néfaste pour la santé qu’une graisse répartie ailleurs.
  • Il n’est pas adapté à tout le monde : Les seniors, les enfants ou certaines ethnies ont des compositions corporelles différentes qui faussent les résultats.

Bref, l’IMC donne une vision trop générale. C’est là que l’IRC entre en jeu.

L’IRC, c’est quoi ?

L’Indice de Rondeur Corporelle (IRC) a été conçu pour corriger ces défauts. Il prend en compte la taille et le tour de taille, ce qui permet une meilleure estimation de la répartition des graisses.

Et, par exemple, selon l’American Heart Association (source), le tour de taille est un bien meilleur indicateur des risques cardiaques que l’IMC seul. D’où l’intérêt de l’IRC.

Alors, je ne te donne pas la formule, car elle est « légèrement » plus complexe que celle de l’IMC ! Il faut utiliser un calculateur. Je te donne le lien plus bas.

Interprétation des résultats de l’IRC 

  • Moins de 3,41Aucun risque identifié : Peu de graisse abdominale, faible impact sur la santé métabolique.
  • 3,41 – 4,45Risque faible : Graisse modérée, pas de danger immédiat mais vigilance conseillée selon d’autres facteurs (mode de vie, antécédents).
  • 4,45 – 5,46Risque modéré : La graisse abdominale commence à être un facteur de risque pour les maladies métaboliques.
  • 5,46 – 6,91Risque élevé : Risque accru de maladies cardiovasculaires, diabète, hypertension. Une surveillance médicale est recommandée.
  • Au-delà de 6,91Risque très élevé : La graisse viscérale devient préoccupante, augmentation significative du risque de maladies graves. Un suivi médical est essentiel.

L’IRC permet donc d’évaluer les risques pour la santé de façon plus fine.

IMC vs IRC : un exemple concret

Imaginons deux personnes :

  • Personne A : 1,75 m, 85 kg, tour de taille de 90 cm.
  • Personne B : 1,75 m, 85 kg, tour de taille de 105 cm.

Avec l’IMC :

Les deux ont le même IMC, donc la même classification (« surpoids »).

Avec l’IRC :

  • Personne A : IRC ≈ 4,0 (silhouette mince à moyenne : Risque faible).
  • Personne B : IRC ≈ 5,5 (rondeur corporelle supérieure à la moyenne : Risque élevé).

L’IRC distingue donc bien la différence entre ces deux individus, contrairement à l’IMC.

Et toi ? Je suis sûre que tu veux savoir ! 

Il te faut un centimètre… ou une astuce pour que tu mesures ton tour de taille ! Tu vas trouver…

Teste ton IMC ici 

Teste ton IRC ici  

Oui ! l’IRC ne prend pas en compte le poids !

La graisse viscérale est plus déterminante pour la santé

    • Le tour de taille est un meilleur indicateur des risques cardio-métaboliques que le poids seul.
    • L’IMC ne fait pas de distinction entre masse musculaire et masse grasse, alors que l’ICR est directement lié à la proportion de graisse abdominale.

Le poids ne reflète pas toujours la composition corporelle

      • Une personne musclée peut avoir un IMC élevé mais peu de graisse abdominale.
      • Une personne mince avec un excès de graisse abdominale peut avoir un IMC normal mais être à risque.

L’IRC est basé sur une modélisation géométrique du corps

        • Il considère que le corps humain est une forme cylindrique et utilise la relation entre la taille et le tour de taille pour estimer la proportion de graisse corporelle.

Alors pourquoi l’IRC n’est-il pas encore utilisé en routine ?

Il reste peu utilisé en consultation, car il n’a pas encore été intégré dans les recommandations officielles des organismes de santé. L’IMC, bien qu’imparfait, est simple à calculer et largement adopté dans les protocoles médicaux. En comparaison, l’IRC est plus complexe et nécessite des études supplémentaires pour établir des seuils cliniques clairs, permettant d’évaluer les risques de santé avec autant de précision que l’IMC ou le tour de taille.

 

Un indice prometteur pour l’avenir

Malgré ces freins, l’IRC pourrait à terme devenir un outil complémentaire dans l’évaluation des risques métaboliques. Il permet une meilleure estimation de la répartition de la graisse corporelle, un facteur clé dans les maladies cardiovasculaires et le diabète. Si son utilisation se généralise dans les études scientifiques et qu’il obtient une reconnaissance officielle, il pourrait offrir une alternative plus précise aux outils classiques, notamment pour les personnes dont l’IMC ne reflète pas fidèlement la composition corporelle.

Conclusion : faut-il abandonner l’IMC ?

L’IMC n’est pas à jeter à la poubelle, mais il est loin d’être infaillible. L’IRC semble plus précis et pertinent en matière de prévention santé, notamment pour évaluer les risques liés à la répartition des graisses.

Moralité : Suivre son poids, c’est bien, mais ce n’est pas juste une question d’apparence. Ce qui compte, c’est la santé avant tout.

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