
Montres glycémie : sous les promesses, un vrai risque pour la santé
Encore quelque chose qu’il faut dénoncer et partager. Les fameuses « montres glycémie. Sur les réseaux sociaux, on voit passer des posts vantant des montres, bagues ou bracelets connectés capables de mesurer la glycémie. Waouh ! Que ce serait bien : contrôle en continu, zéro douleur, simplicité d’utilisation ! Le tout pour quelques dizaines d’euros. Le message est clair : pourquoi continuer à se piquer quand une montre peut tout faire à ta place ? Mais, en réalité, tout est faux. Comme d’habitude, j’ai fait mes petites recherches.
Aucun dispositif validé
À ce jour, aucune montre connectée, ni aucun bracelet ou bague, ne permet de mesurer la glycémie sans capteur sous-cutané. La Fédération Française des Diabétiques a tiré la sonnette d’alarme, tout comme l’ANSM et la DGCCRF.
Même les grands groupes comme Apple, Samsung ou Fitbit n’ont pas encore réussi à mettre au point un capteur fiable de glycémie non invasif. En avril 2025, des prototypes existent, mais aucun n’est disponible à la vente.
Une arnaque bien ficelée (comme tant d’autres)
Les sites frauduleux utilisent tous les mêmes codes :
– témoignages inventés,
– visuels lisses avec de faux professionnels de santé,
– logos trompeurs d’organismes médicaux,
– avis clients générés automatiquement,
– mentions comme « certifié CE », sans lien vers aucun document officiel.
Le produit arrive souvent sans notice claire. Et une fois déballé, il mesure parfois… la température corporelle. Ou le rythme cardiaque. Mais jamais la glycémie.
Et, il y en a des centaines à vendre sur Amazon ! Certaines montres glycémie sont vendues très cher, parfois entre 150 € et 250 €, voire plus.
Des conséquences graves liées à ces montres glycémie
Ce genre de gadget n’est pas seulement inutile. Il peut aussi être dangereux.
Certains utilisateurs, convaincus de suivre leur taux de glucose, abandonnent leur capteur médical habituel. Ils ajustent mal leur traitement, passent à côté d’une hypoglycémie ou d’une crise. Chez des personnes vulnérables ou isolées, le risque est réel : coma, hospitalisation, voire décès. L’ANSM parle d’un « risque de diagnostic erroné et donc de prise en charge inadéquate ».
Le piège est d’autant plus pernicieux qu’il cible une population déjà fragilisée. Des malades chroniques, fatigués des piqûres quotidiennes, en quête d’une solution plus simple.
Aucune traçabilité
Une fois l’achat effectué, aucun service client ne répond. Les sites disparaissent, les vendeurs sont souvent basés à l’étranger, sans aucune existence légale. Les plateformes comme Facebook ou TikTok, où circulent ces pubs, n’effectuent aucun contrôle sérieux.
La DGCCRF enquête sur plusieurs signalements, mais les chances de remboursement ou de poursuite sont faibles. Le mal est fait.
Ce qui fonctionne vraiment
Les seuls dispositifs valables aujourd’hui sont ceux qui ont reçu une autorisation de mise sur le marché en tant que dispositif médical. Il s’agit notamment de :
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Freestyle Libre (Abbott)
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Dexcom G6 ou G7
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Eversense (Senseonics)
Ces capteurs sont clairement identifiés sur le site de la Haute Autorité de Santé (HAS). Ils nécessitent un suivi médical, sont parfois remboursés selon les cas, et ont été testés cliniquement. À ce jour, c’est la seule solution fiable pour les personnes diabétiques.
Comment signaler cette arnaque ?
Si tu es tombé sur une publicité mensongère concernant ces « montres glycémie », ou si tu as commandé l’un de ces produits :
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Tu peux signaler la fraude à la DGCCRF via la plateforme SignalConso.
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Tu peux également alerter l’ANSM via leur formulaire en ligne.
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Et si tu as été victime d’un achat, tu peux porter plainte en ligne via Pre-plainte.gouv.fr,notamment si la publicité comportait des éléments médicaux mensongers.
Chaque signalement compte, et ce, quelle que soit l’arnaque. Ces vendeurs profitent du manque d’information, mais aussi du silence. En les dénonçant, tu empêches d’autres personnes de tomber dans le piège.
Mes autres coups de g….., c’est ici ! Ou alors, si ce genre d’articles t’intéresse, tu peux aussi consulter la rubrique : bien-être et santé décryptés. Et, n’hésite pas à le partager sur les réseaux sociaux. Ça me fera plaisir !

